La corsa camarguesa benefícia dempuèi qualques annadas d'un dinamisme espectacular, atal mai de 900 corsas son organizadas cada annada, del mes de març a novembre, sus l'ensemble de son airal de practica que compren Erau, Gard, Bocas de Ròse e tanben Vauclusa. Totas las corsas se debanan totjorn sul meteis esquèma, dins lo respècte de las règlas tradicionalas.
La corsa comença per una capelada, ont los participants a la corsa, los rasetaires, entran dins l'arena per saludar lo public. L'entrada se fat totjorn sus l'air de dobertura de Carmen de Georges Bizet (1838-1875). Una sonariá de trompeta jogant l'èr di biòu ressondís alara per anonciar l'arribada del taure dins l'arena. De forma circulara, l'arena es enrodada de barrièras en dessús de las qualas los rasetaires devon poder saltar per escapar a la perseguida del taure. Una segonda sonariá se fa ausir : anóncia lo començament de la corsa.
Pendent quinze minutas environ los rasetaires van alara ensajara de descrocar los atributs fixats a la basa de de las còrnas o sus l'esquina del taure : cocarda, aglands e ficelas que devon èsser descrocats dins aquel òrdre. Cada atribut descrocat rapòrta un nombre de punts determinat al raseteur.
En marge de la corsa, l'abrivada e la bandida son incontornablas. L'abrivada designa l'arribada dels taure dins l'arena, acompagnats dempuèi los camps pels gardians de la manada a caval. En fin de corsa, al moment de la bandida, los taures son tornats als prats dins las meteissas condicions. D'atrapaires seguisson lo cortègi en cercant a immobilizar los taures o a los faire escapar per carrièras.
Se retrobam la traça d'activitats tauromaquicas tre l'Antiquitat, las primièras mencions de corsa camarguesa remontan a 1402 amb l'organizacion d'una corsa de taure a Arle donada en l'onor de Loís II, comte de Provença. Las corsas taurinas contunhèron d'èsser practicadas dins las vilas e vilatges, al l'ocasion de las fèstas. Totes los volontaris èran alara autorizats a participar e a faire acte de coratge en anat descrocar de recompensas fixadas suls taures daissats per las carrièras de la vila o del vilatge.
La corsa camarguesa tala coma la coneissèm uèi s'uniformiza e se codifica dins lo corrent del sègle XIX, en particular jos l'egida de l'escrivan e manadièr Folco de Baroncelli (1869-1943), pròche de Frederic Mistral.Los taures autrescòps daissats dins las vilas e vilatges tòrnan dins las arenas, las flors e mocadors de cap fixats sul taure son remplaçats per de cocardas, de primas son creadas per lo qu'anirà descrocar l'atribut, enfin los joves participants a las corsas se vestisson de blanc e venon rasetaires : la corsa camarguesa èra creada.
Caldrà esperar 1975 per que nasca la Federacion Francesa de la Corsa Camarguesa que reglamenta uèi l'ensemble de las corsas.
Mèdias :
Federacion Francesa de la corsa camarguesa
La Federacion francesa de la corsa camarguesa (FFCC) es una associacion francesa lei 1901 fondada lo 2 de setembre de 1975 organizant los trofèus taurins. La federacion ten l'agrat del Ministèri de la joinessa, dels esports e de la vida associativa francès dempuèi decembre de 2004. La federacion recensa 2 865 licenciats en 2012.
Consultar le site de la FFCC
Los espòrts tradicionals an estat l'objècte d'un projècte d'inventari dins l'encastre de la convencion de 2003 de l'Unesco sul patrimòni cultural immaterial. Una ficha d'inventari completa sus la corsa camarguesa es disponibla sul site del Ministèri de la Cultura e de la Communicacion
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La course camarguaise est un sport dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs primés fixés à la base des cornes d'un taureau Camargue appelé cocardier ou biòu (bœuf en provençal). La course camarguaise est pratiqué dans le Gard (30), l'Hérault (34), une large partie des Bouches-du-Rhône (13), ainsi que dans quelques communes du Vaucluse (84). Une grande partie de son vocabulaire est issu de l'occitan provençal. Bien qu'activité tauromachique, la course camarguaise est bien distincte de la course landaise ou des différentes formes de corridas. En effet, contrairement à ces dernières, aucune mise à mort n'est pratiquée.
La course commence par une capelado (salue en provençal) où les participants à la course, les raseteurs saluent le public puis la présidence. Le défilé a lieu sur l'air d'ouverture de Carmen de Georges Bizet.
S'en suit alors l'arrivée du taureau dans l'arène annoncée par une sonnerie de trompette jouant L'èr di biòu (l'air des taureaux).
L'arène doit être de forme circulaire et entourée de barrières au-dessus desquelles le raseteur doit pouvoir bondir afin d'échapper à l’éventuelle poursuite du taureau, et d'une contre-piste permettant au taureau de pouvoir revenir au centre de l'arène s'il saute à son tour au dessus des barrières.
Après avoir laissé une minute de reconnaissance au cocardier pour s'habituer à l'arène, une seconde sonnerie retentit pour indiquer aux raseteurs le début de la course.
Puis, pour une durée d'un quart d'heure maximum des groupes de raseteurs, vêtus de blanc et aidés par des tourneurs, dont le rôle est de placer le taureau dans une position idéale, vont tenter de décrocher les attributs fixés à la base des cornes et sur le front de l'animal.
Ces attributs sont la cocarde, les glands et les ficelles qui doivent être décrochés dans cet ordre.
Le nombre de protagonistes varie d'une course à l'autre, selon la grandeur de la piste.
Dès sa sortie du toril, lieu où l'animal est enfermé avant la course, le taureau doit être capable de prendre position contre la barricade pour surveiller ses adversaires.
Lorsque ceux-ci courent vers lui les bras tendus vers sa tête pour essayer de décrocher un attribut au moyen de leur crochet, le taureau les repousse vers l'extérieur de l'arène.
Les attributs rapportent des points permettant de déterminer le meilleur des raseteurs dans les différentes manifestations de chaque catégorie, comme celles que l'on trouve dans les divisions au football : trophée de l'Avenir, trophée des Raseteurs, trophée des As.
Le barème est très précis : la coupe de la cocarde vaut 1 point, l'enlèvement de la cocarde et des glands 2 points par attribut, l'enlèvement de chaque ficelle 3 ou 4 points selon la catégorie de la course.
Après la course, le taureau regagne ou est ramené vers ses prés où il retrouve le reste du troupeau.
En marge de la course il convient de signaler quelques événements. L'abrivado (arrivée en provençal) précède la course, c'est l'arrivée dans les arènes des taureaux en provenance des prés, accompagnés à cheval par les gardians de la manade.
Leur retour aux prés après la course dans les mêmes conditions est appelé la bandido (retour en provençal). Le but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupé. Ils sont souvent suivis par des attrapaires (attrapeurs en provençal) qui cherchent à immobiliser les taureaux, parfois pour les faire échapper dans les rues.
La course camarguaise se déroule dans une arène de forme circulaire et entourée de barrières. Derrière ces barrières se trouvent une contre-piste permettant au taureau de pouvoir revenir au centre de l'arène s'il saute au dessus des barrières.
Le terrain est généralement dur et légèrement ensablé.
L'arène et sa contre-piste peuvent parfois être entourées de gradins fixes ou mobiles (on parle alors de plan de théâtre) permettant aux spectateurs de pouvoir assister à la course.
Les raseteurs doivent utiliser un crochet en fer servant à décrocher les attributs, il doit comporter quatre branches de 8 cm de longueur, dotées chacune de quatre dents qui doivent, notamment la dent supérieure, être incurvées vers l'intérieur. Une barrette transversale est permise à condition qu'elle soit dépourvue de dent. Les raseteurs et les tourneurs sont toujours vêtus de blanc.
À la base des cornes et sur le front du taureau sont placés trois types d'éléments. La cocarde, ruban de couleur rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. Elle est attachée à l'aide d'une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre. Deux glands, des pompons de laine blanche, accrochés par un élastique à la base de chaque corne. La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.
La pratique du raset est enseignée dans des écoles de raseteurs qui dispensent un enseignement à la fois technique, sportif et théorique.
Les entraînements se font principalement dans les arènes (sauts, technique du geste du raset...) et parfois chez les manadiers (éleveurs). L'apprentissage dure environ 1 ou 2 ans en école de raseteurs. Les enseignements prodigués par les écoles de raseteurs peuvent être répartis comme suit :
La course camarguaise s’inscrit dans le prolongement du culte du taureau. Le plus ancien témoignage sur son origine remonte en 1402 dans la ville d’Arles : une course avait été donnée en l’honneur de Louis II, Comte de Provence.
Vers la fin du 19ème siècle, on fixe des attributs sur les cornes du taureau (fleurs, foulards), destinés à être enlevés par les jeunes amateurs. C’est dans les années 1890 que les éleveurs de taureaux prennent conscience de l’importance de la race de taureau "Camargue" , race « di biòu » qui, grâce à sa morphologie et à sa combativité, le prédispose à la course.
Ainsi dès le début du siècle, dans de petites arènes de fortune (les plans), on voit s’affronter des taureaux de grande qualité et des hommes passés maîtres dans l’art du raset. On commence alors à fixer une cocarde sur le front du biòu, et des primes sont attribuées à celui qui ira "décrocher l’attribut", c’est le début de la « course libre » baptisée plus tard course camargaise.
Parmi les mesures contemporaines pour la sauvegarde la course camargaise on note :