Les œuvres de l’esprit en Occitan au XVIIIe siècle sont assez rares. La plupart de celles qui ont passé le stade de l’impression pour un mode d’expression surtout oral sont bien connues et répertoriées. Les deux manuscrits du baron de Cabrerolles représentent une exception. Ils témoignent de l’usage de la langue d’oc, répandu dans toutes les couches de la société de l’Ancien régime et spécialement dans les milieux éclairés qui se « piquaient » de lire, écrire, parler ou écouter des vers patois. Il est aussi singulier car l’auteur connu comme Encyclopédiste revendique ce mode d’expression et prends la défense de la langue d’oc.
Guillaume d'Abbes, baron de Cabrerolles (1717-1801) issu d'une famille de magistrats et de notables du Languedoc est nommé en 1749 à la Cour des comptes de Montpellier. Collaborateur à l'Encyclopédie, il est membre de l'Académie royale des sciences et belles lettres de Béziers depuis 1745. Après avoir brillé dans la magistrature, se retire sur ses vieux jours à Saint Martin d'Aumes en Languedoc, chez son gendre, Joseph François de Grave, et pendant que celui-ci se consacre à l’agriculture, il occupe ses loisirs à collectionner des livres et à rassembler les diverses pièces écrites au cours de sa carrière, tant en patois qu’en français.
En 1796, il présente dans ce second volume, Triage de mes manuscrits tant en prose qu'en vers français et patois , un nouveau recueil de pièces qu'il destine à ses enfants où sont repris les textes du premier volume, Mon Testament, complétés de nouveaux.
Ce volume contient :
Preface (p. 1)
- Discours a l'académie (p. 7)
- De l'esprit et de la science (p. 31)
- Voyage dans les espaces (p. 43)
-De la beaute (p. 73)
- Préface (p. 93)
- Lou pecat hontoux (p. 99)
- Le pêché honteux (p. 101)
- Lou Mirliton (p. 103)
- Le Mirliton (p. 109)
- L'anguiale (p. 109)
- L'anguille (p. 117)
- Lou caddelets (p. 118)
- Lou peloton (p. 124)
- L'aussel (p. 130)
- L'oiseau (p. 131)
- La tempeste (p. 133)
- La tempête (p. 136)
- Lou moulinié (p. 140)
- Le meunier (p. 144)
- Lou bissex (p. 148)
- Lou Bissexte (p. 154)
- Lou Menestrié punit (p. 160)
- Le menetrier puni (p. 163)
- La même traduction de M. de Grave (p. 166)
- Lou triple piuselalge (p. 167)
- Le triple pucelage (p. 171)
- L'escaravisso (p. 175)
- L'ecrevisse (p. 181)
- Le curé et le magister (p. 186)
- Lou curat et lou mestre d'escole (p. 189)
- Dru F.ais (p. 192) - Dru P.ois (p. 196)
- Lou dous rats (p. 200)
- Les fleurs noires (p. 203)
- Les deux curés (p. 206)
- La garote (p. 208)
- Comparaison du conte des Pelotons de Grécourt avec le mien (p. 211)
Pieces fugitives patoises :
- Epithalame (p. 217)
- Remerciement sur theatre de l'oratoire per un escoulié de segounde (p. 219)
- A Mme de Boissoniere Parente de M. de Grave (p. 222)
- A Mme de Cassagnoles a Alais (p. 223) ;
Pieces fugitives françaises :
Courte preface (p. 227)
- Chanson (p. 228)
- Fable a M. l'eveque de lodeve (p. 231)
- Bouquet d'une amie a son amie (p. 234)
- A Mme malleval née Sauvagnac (p. 235)
- Fête donnée par Mr de Grave a sa femme (p. 236)
- Bouquet presenté par Sophie a sa maman le jour d'une fête (p. 237)
- A Mme de...mère de Mme de Grave (p. 238)
- Bouquet a M. de grave pour la fête de St françois son patron (p. 239)
- A Mme l'abbesse de Fumes soeur de l'Eveque de Lodéve (p. 242)
- A St François le jour de sa fête par un sans culotte du tems de la terreur (p. 243)
- Avertissement sur le monument élevé a Bedarieux (p. 246)
- Envoi a M. le nain intendant alors du Languedoc (p. 250)
- Inscription (p. 253).
Voir aussi, le volume Mon Testament, en ligne sur occitanica.
Les œuvres de l’esprit en Occitan au XVIIIe siècle sont assez rares. La plupart de celles qui ont passé le stade de l’impression pour un mode d’expression, surtout oral, sont bien connues et répertoriées. Les deux manuscrits du baron de Cabrerolles représentent une exception. Ils témoignent de l’usage de la langue d’oc, répandu dans toutes les couches de la société de l’Ancien régime et spécialement dans les milieux éclairés qui se « piquaient » de lire, écrire, parler ou écouter des vers patois. Il est aussi singulier car l’auteur connu comme Encyclopédiste revendique ce mode d’expression et prends la défense de la langue d’oc.
Guillaume d'Abbes, baron de Cabrerolles (1717-1801) issu d'une famille de magistrats et de notables du Languedoc est nommé en 1749 à la Cour des comptes de Montpellier. Collaborateur à l'Encyclopédie, il est membre de l'Académie royale des sciences et belles lettres de Béziers depuis 1745. Après avoir brillé dans la magistrature, il se retire, sur ses vieux jours, à Saint Martin d'Aumes en Languedoc, chez son gendre, Joseph François de Grave, et pendant que celui-ci se consacre à l’agriculture, il occupe ses loisirs à collectionner des livres et à rassembler les diverses pièces écrites au cours de sa carrière, tant en patois qu’en français.
Le manuscrit intitulé Mon Testament contient :
Voir aussi le second volume Triage de mes manuscrits tant en prose qu'en vers français et patois, en ligne sur Occitanica