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Les voix de la modernité
Centre inter-régional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
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Las Voses de la modernitat - Les voix de la modernité
  est une invitation à découvrir une création poétique vivante et riche, en dialogue avec le Monde et l'Histoire, loin du cliché d'une culture occitane forcément « provincialisée ». Célébration de l'oralité poétique, ce parcours virtuel permet d'accéder à des extraits mais également à des textes complets et donne à entendre, lorsque le document existe, le poème mis en voix, parfois dans la voix du poète lui-même. C'est un parcours virtuel dynamique, qui sans chercher à l'exhaustivité, évolue au gré des rencontres et des projets.

Ainsi, suite à la coproduction du coffret Arbres par les éditions Cardabelle et le CIRDÒC, Voses vous propose un nouvel angle d'interprétation, la rencontre entre les arts poétiques et photographiques initiée par l'artiste Georges Souche. Arbres c'est une première série de 12 cartes postales proposant 12 extraits de textes de quelques-unes des grandes voix de la poésie occitane du XXe siècle : Léon Cordes, Max Rouquette, Marcelle Delpastre, René Nelli... Des textes auxquels viennent faire écho les photographies de Georges Souches autour d'une même figure emblématique, l'arbre. Une découverte de la littérature occitane sur support graphique que Voses propose de poursuivre et d'approfondir en ligne, par un système de liens et de flashcodes.
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Lo temps s'es perdut / Aurélie Lassaque
Lassaque, Aurélie (1983-....)

Lecture par Aurélie Lassaque d'un poème extrait du recueil L'auba dels lops, publié dans l'ouvrage Solstice and other poems (F. Boutle, 2012). Ce poème a également été publié, en occitan et dans sa traduction anglaise dans le supplément culturel du journal anglais The Guardian (édition du 11/02/2013).


Extrait issu de l'enregistrement réalisé par Radio Lengadòc lors de la conférence de l'auteur le 7 avril 2011 au CIRDÒC.


 

Traduction du poème :

Le temps s'est perdu

Dans les chemins de l'air

Où, oiseau sans corps,

Un visage de jeune fille

Prend son envol.

Une perle noire dans ses yeux

S'échappe vers le ciel d'Icare

Elle est fille du néant

Qui lui laissa en héritage

Un bout de nuit sans lune

Sur les lèvres.

Jamais elle ne touchera terre,

Jamais elle ne tutoiera la pierre,

Ni les arbres

Et l'eau qui les affole.

Elle a épousé une chimère

Qui s'est perdue dans le vent.