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Lettre du député Christian Laurissergues datée du 8 octobre 1979 - campagne pour l'occitan à la télévision
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« L'occitan a la television » : dossier de l'Institut d'Etudes Occitanes
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« La fe sens obras morta es : per l'occitan a la television » / Institut d'Etudes Occitan
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Appel : dissabte 14 de mars de 1981 per l'occitan a la television : marche sur Toulouse et manifestation / Institut d'Etudes Occitan - Per Noste
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La Marche du 10 mai 1980 : dossier spécial du Travailleur du Languedoc, n°19 (mai 1980)
Estèves, Jean-Louis
Ce dossier, paru dans le n°19 du journal Le Travailleur du Languedoc revient sur la manifestation du 10 mai 1980 à travers les images du photo-reporter Jean-Louis Estèves et les textes écrits ou lus lors du meeting :
- « Viure ! » par Claude Alranq (en occitan et en français)
- « La résistance » par Michel Touraille
- « L'appel du 10 mai / La crida del dètz de mai » (texte collectif bilingue)
- « L'accion culturala occitana » par Robert Lafont
- « Pour le 10 mai » par Jean-Louis Estany
- « L'empreinte d'un pied sur la terre sacrée » par André Benedetto
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Mobilisation « pro d'estar mespresats »

« Pro d’estar mespresats ! » est le slogan d’une campagne lancée autour de la grève de la faim de David Grosclaude, alors conseiller régional d’Aquitaine, entre le 27 mai et le 4 juin 2015, dans le hall de l’hôtel de région de Bordeaux.
Le journaliste, fondateur du journal La Setmana et du groupe de presse Vistedit, entend protester contre le refus par l’État d’entériner le vote des conseils régionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées (à l’époque) de la création de l’OPLO, Office Public de la Langue Occitane, sous la forme d’un GIP (Groupement d’Intérêt Public), organisme qui, selon lui, permettrait un meilleur développement de la langue occitane grâce à des financements publics. Le gouvernement de Manuel Valls n’a qu’à publier au Journal Officiel un décret de constitution du GIP, entérinant les décisions des deux assemblées territoriales, ce qu’il se refuse pour lors à faire, un an après le vote.
Le mercredi 27 mai 2015 en début d’après-midi, accompagné de trois témoins, David Grosclaude pénètre dans l’hôtel de région et s’installe dans le salon d’accueil, dans le hall du bâtiment. Il déclare entamer une grève de la faim jusqu’à la publication effective du décret au Journal Officiel.
Dans le même temps, une campagne de communication à grande échelle est organisée sur les réseaux sociaux, autour du #mespresats qui remporte un succès non négligeable. Plusieurs élus et personnalités, comme José Bové, Jean Lassalle ou l’eurodéputé corse François Alfonsi - qui fait le déplacement à Bordeaux - apportent leur soutien au conseiller régional. Le monde occitaniste se mobilise également, et un grand nombre de militants se rend dans la capitale aquitaine. L’événement est médiatisé, avec des communiqués quotidiens de David Grosclaude, abondamment relayés par les réseaux sociaux.
Au terme de six jours de grève, le 3 juin au soir, parvient au conseiller régional la lettre confirmant la signature du décret par le gouvernement, et sa publication au Journal Officiel. David Grosclaude cesse immédiatement sa grève de la faim, et annonce une victoire du mouvement occitaniste sur le mépris de l’État.

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Front occitan : journal nord-occitan d'information et d'action en Velay
Chanon, Georges (1950-2023). Directeur de publication
Revue trimestrielle publiée à Aurec (Haute-Loire) de 1974 à 1981 (soit 33 numéros) sous la direction de Georges Chanon, organe du mouvement Front Occitan (FOC), mouvement socialiste et autonomiste occitan implanté en Haute-Loire qui a rejoint le mouvement  Volèm Viure al País. La publication s’intéresse en particulier aux problèmes du Velay : exode rural, désertification, écologie, tourisme.
La revue contient de nombreux dessins satiriques  signés Chervalier.
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De Vida Nòstra à Revolum : l'IEO lance un magazine d'actualité culturelle (1971-1976)
Seguy, René. Directeur de publication
Berthoumieux, Michel. Directeur de publication
De 1971 à 1976 l’Institut d’études occitanes édite la revue Vida Nòstra (qui deviendra Revolum en 1975). La publication, de type magazine illustré, se veut « occitaniste, culturelle et pédagogique, en dehors de tout engagement politique ». Elle donne un panorama intéressant du « borbolh » culturel qui emporte l’Occitanie dans les années 1970.
La revue est trimestrielle, elle est publiée à Toulouse en collaboration avec les Centres régionaux d'études occitanes de Toulouse, Bordeaux et Montpellier. Le premier comité de rédaction réunit J.-L. Dutech, André Lagarde et Hélène Gracia sous la direction de René Seguy, puis de Michel Berthoumieux.
Revue de revendication culturelle au départ, Vida Nòstra contient des articles en français et en occitan sur la littérature, l'enseignemnt, le théâtre, la musique. Vida nòstra Revolum accordera progressivement de plus en plus de place aux analyses politiques et économiques.
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Tecimeoc
L’association Tecimeoc (pour Télévision et Cinéma, Méridional et Occitan) est créée en 1977 et dédiée à la promotion et au développement de la télévision et du cinéma méridional et occitan.
Dès l’origine, la publication d’une revue trimestrielle puis mensuelle accompagnera les activités de l’association, ce jusqu’en 1993. Animée par le réalisateur Jean Fléchet, elle devient au fil des années un référent incontournable pour la défense et promotion des cinémas dits « de pays », mais aussi le porte-parole de la cinéphilie au sens large. À ce titre elle est sollicitée dès 1985 par le service culturel de la ville d’Orange pour animer, gérer et programmer une salle de cinéma. Cette dernière devient vite le centre d’une vie cinématographique foisonnante : non contente d’y assurer une programmation, Tecimeoc y organise un festival bisannuel, des rencontres, un atelier de création de films, un concours de scénario… Le tout s’accompagne d’une activité pédagogique offrant une marge d’action sans précédent pour le cinéma de pays : devenue partenaire culturel du Lycée de l’Arc, elle est bientôt chargée par la COSEAC (Commission interministérielle chargée des programmes de l’enseignement du cinéma dans les lycées) de créer le bulletin de liaison des options cinéma des lycées, CinemA3.
Jean Fléchet écrira à propos de Teciméoc, dans le n°79 des Cahiers de la Cinémathèque (mars 2008) :
« Le bilan de Tecimeoc, ce sont vingt-trois années consacrées à la défense et à la promotion d’un cinéma et d’une télévision de culture d’oc. Ensuite, à la défense et à la diffusion du cinéma au sens universel du mot à l’échelle nationale, régionale et locale. Tecimeoc a témoigné à travers sa revue pendant un quart de siècle de la vie des cinémas des pays et des régions. En même temps, l’association a collecté et rassemblé une importante documentation sur l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel, particulièrement dans l’espace occitan. Celle-ci constitue des archives que l’on s’emploie à sauvegarder et a abouti à la rédaction d’un livre paru après la disparition de l’association, qui montre le chemin à d’autres initiatives à venir. »
Le livre en question est CinéVaucluse, champ et hors-champ : cent ans de cinéma loin de Paris, dir. Jean Fléchet, Bollène, éd. Tecimeoc, 2003
Le document ci-dessous présente ce qui fut le manifeste de l’association, paru dans le troisième numéro de la revue Tecimeoc, en août 1978. Il est accompagné, en annexe, de l’article « De que volem ?» qui propose une mise au point parue dans la même revue en juin 1980, et d’une nouvelle mise à jour datant de janvier 1987.
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Oc
Girard, Ismaël (1898-1976). Directeur de publication

Soula, Louis-Camille (1888-1963). Directeur de publication

La revue OC a été fondée en 1923 à Toulouse par Ismaël Girard (1898-1976) et Camille Soula (1888-1963), son premier numéro est paru le 27 janvier 1924. La publication a connu, jusqu’à aujourd’hui, 14 séries, des changements de périodicité, de format, d’adresse, mais aussi de contenu. Sa trajectoire est en quelque sorte significative de celle de l’occitanisme. La revue a joué un grand rôle dans la renaissance occitane du XXe siècle, c’est dans OC qu’ont été publiés les textes majeurs des grands écrivains occitans contemporains.

De 1924 à 1930 OC Gazeta d’accion occitana, de novelas litterarias e artisticas
Pendant cette période la revue est l’incarnation d’une pensée occitane moderne et autonome, en rupture avec l’inactivité du félibrige. La revue emploie, à côté de l’occitan, le catalan et surtout le français, les articles portent sur le panoccitanisme, le fédéralisme, la défense de la langue et de la culture occitanes. OC cesse de paraître le 1er avril 1930 et s’accorde une interruption de plus d’un an avant de trouver sa nouvelle formule. 

De 1931 à 1934 OC Revista de la renaissença dels païses d’Oc
En 1931 OC devient l’organe officiel de la Societat d’Estudis Occitans, (la création de la SEO est annoncée dans le n° 131 du 1er avril 1930) dont les tâches les plus importantes sont la création d’un système graphique et d’une langue “littéraire” avec un vocabulaire capable d’exprimer le monde contemporain. OC devient une revue savante, le format change, elle contient dorénavant des textes plus longs et plus scientifiques. Louis Alibert (1884-1959) dirige la nouvelle série, c’est un linguiste disciple du romaniste Joseph Anglade (1868-1930). OC cesse de paraître en 1934.

1940  OC ! edicion de guerra
De janvier à mai 1940 OC sera publié sous la direction du journaliste Pierre-Louis Berthaud (1899-1956) avec un supplément : Lo teatre d’òc sous la direction de Juliette Dissel  (1902-1962).

De 1941 à 1945 OC Quasèrns de las letras occitanas, supplément de Terra d’Oc
Publié sous la direction d’Ismaël Girard, le blason de la SEO orne la première page accompagné de la devise La fe sens obras morta es.

Un seul numéro paraît en 1945, il porte un nouveau sous-titre : Revista de la pensada occitana. En 1946 OC devient l’organe de l’Institut d’estudis occitans, nouvellement créé qui fait suite à la SEO.

De 1948 à 1964 OC est la revue littéraire de l’IEO
C’est la période la plus riche de la revue sur le plan littéraire et artistique, les rédacteurs en chef se succèdent :

1948-1954 Félix Castan
1955-1956 Xavier Ravier
1957 Ismaël Girard
1958-1962 Robert Lafont
1962-1964 Yves Rouquette

OC publie aussi bien les textes les plus importants de l’époque que des études pertinentes. Les critiques littéraires sont nombreuses et la revue donne, par des comptes-rendus et des chroniques, un panorama de la création littéraire occitane.
La crise qui secoue l’IEO en 1964 signifiera la fin de OC organe de l’IEO. Il sera suivi par quelques numéros d’une autre revue, Letras d’Oc, qui paraîtra de 1965 à 1967. En 1969 Ismaël Girard reprend la publication d’OC dont le sous-titre devient : Revista de las letras e de la pensada occitanas. En 1978, peu après la mort d’Ismaël Girard, c’est Bernard Manciet qui en sera le rédacteur en chef et Max Rouquette le directeur.
Aujourd’hui la publication, bientôt centenaire, est dirigée par le poète Frédéric Figeac.
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